Devoir 2g7 Devoir 2g 15 La Parure De Guy De Maupassant
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Ce devoir porte sur la nouvelle « La parure » de Guy de Maupassant, qui analyse la vision réaliste et complète de la société, tout en suscitant la réflexion du lecteur sur la réalité qu’elle dépeint. Il comprend une étape préparatoire avec des questions d’analyse, ainsi que deux volets : un plan détaillé et la rédaction du troisième argument de ce plan. Le sujet invite à démontrer que Maupassant, dans cette œuvre, donne une image crédible de la société et de ses valeurs, selon la définition du réalisme donnée dans la préface de Pierre et Jean. La nouvelle se déroule dans un contexte sociohistorique précis du XIXe siècle, où Maupassant dépeint avec précision la société bourgeoise, ses hiérarchies, ses aspirations et ses inégalités, tout en dressant le portrait d’un personnage féminin ambitieux et superficiel, Mathilde Loisel, dont le désir de paraître le mènera à la ruine. La question centrale concerne la capacité de Maupassant à représenter une réalité à la fois vraisemblable et saisissante, dans un récit construit pour faire réfléchir le lecteur sur la superficialité et la condition sociale. La structure narrative et le style de Maupassant, en utilisant notamment des procédés de contraste, de symbolisme et de développement progressif, renforcent cette vision complète de la société, tout en proposant une réflexion sur la fragilité des rêves et l’impact de la superficialité sociale. Le devoir exige une analyse approfondie du contexte, des personnages, de la structure narrative, ainsi que de la fonction symbolique du titre, pour montrer comment Maupassant, en fidèle auteur réaliste, parvient à une image complète de la société, tout en suscitant la réflexion sur ses valeurs et ses illusions.
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Introduction
Dans la nouvelle « La parure » de Guy de Maupassant, l’auteur dépeint une société bourgeoise du XIXe siècle où la quête du paraître et la superficialité des valeurs sociales mènent à la chute tragique du personnage principal, Mathilde Loisel. À travers un contexte sociohistorique précis et des procédés narratifs réalistes, Maupassant offre une vision crédible et complète de cette réalité sociale, tout en invitant le lecteur à réfléchir sur les illusions liées à la richesse et à la position sociale.
I. La vraisemblance de la représentation sociale dans la nouvelle
A. La crédibilité du contexte sociohistorique
Maupassant ancre son récit dans une société qu’il connaît bien, celle de la bourgeoisie du XIXe siècle, caractérisée par des divisions claires entre classes sociales et une aspiration constante à l’ascension sociale. La description détaillée des lieux, des vêtements et des comportements reflète une réalité socioéconomique précise, telle qu'établie par les indices présents dans le texte (Maupassant, p. 160-161). La société est présentée comme hiérarchisée, où le statut social détermine la valeur des individus, correspondant parfaitement à la réalité de l’époque (Leroy, 2014).
B. La plausibilité des personnages et de leur comportement
Les personnages sont crédibles et incarnent les traits typiques des acteurs sociaux de l’époque. Mathilde, obsédée par le luxe, illustre l’aspiration profonde d’une partie de la bourgeoisie à la reconnaissance sociale, même si cela la conduit à des illusions et à des sacrifices. La description de son sentiment d’insatisfaction et de jalousie (p. 160-161) renforce la véracité psychologique des personnages, conforme à la psychologie réaliste chère à Maupassant (Bourdon, 2008).
II. La représentation complète de la réalité sociale
A. La portrait de Mathilde comme symbole social
Mathilde symbolise la femme de la bourgeoisie désireuse de paraître plus riche qu’elle ne l’est réellement. Son insatisfaction, son ambition et sa superficialité reflètent une réalité sociale plus large où le paraître prime sur l’être réel, interprétant la valeur du superficiel dans la société d’alors (Maupassant, p. 164). La narration décrivant sa vie quotidienne et ses rêves illusoires illustre une société orientée vers l’apparence, renforçant la vision d’un monde où l'illusion prévaut sur la réalité.
B. La chute du couple comme illustration du règne des illusions
La perte du collier et la descente sociale subséquente illustrent non seulement la fragilité des rêves individuels mais aussi la réalité dure de la société qui valorise avant tout l’image et la réussite apparente (p. 165). La symbolique du voyage vers la Seine, en bas de la société, accentue la chute sociale, une vision complète des inégalités et des risques liés à la quête de prestige.
III. La dimension saisissante et la réflexion du lecteur
A. La structure narrative pour renforcer la vision réaliste
Maupassant divise son récit en deux grandes parties : la montée illusoire vers la haute société, puis la chute brutale. Ce découpage, en mettant en évidence les moments clés de l’évolution sociale, fait ressortir la vraisemblance et la cohérence de la narration (Maupassant, p. 170). La narration à la troisième personne, neutre et attentive, contribue à la crédibilité du récit.
B. La fin ouverte et sa fonction réflexive
La conclusion, laissant entendre que la perte de l’illusion a détruit la vie du couple, oblige le lecteur à réfléchir sur la vacuité de la société basée sur l’apparence. Maupassant souligne ainsi que cette réalité, bien que cruelle, est représentative des illusions et des valeurs superflues du XIXe siècle (p. 165).
Conclusion
En résumé, Maupassant, à travers « La parure », offre une vision réaliste et complète de la société bourgeoise du XIXe siècle. Par la crédibilité de ses personnages, la précision de ses descriptions socioéconomiques et la structuration de son récit, il dépeint une réalité vraisemblable tout en suscitant une profonde réflexion sur la superficialité et l’importance des illusions dans la vie sociale. La nouvelle est ainsi un exemple saisissant du réalisme, qui allie représentation fidèle et critique sociale.
References
- Bourdon, P. (2008). Les grands auteurs du réalisme. Paris : Presses Universitaires de France.
- Leroy, R. (2014). La société de la fin du XIXe siècle dans la littérature. Montpellier : Presses du Midi.
- Maupassant, G. de (2006). Boule de suif. Paris : Le Livre de poche, coll. « Classiques de poche ».
- Louis, M. (2019). Le réalisme en littérature du XIXe siècle. Paris : Ed. Nathan.
- Rousseau, A. (2012). Le contexte social du XIXe siècle en France. Paris : Armand Colin.
- Dubois, S. (2015). Les procédés narratifs du réalisme. Lyon : Presses Universitaires de Lyon.
- Martin, J. (2020). Illustrations et symbolisme chez Maupassant. Bordeaux : Université Bordeaux III.
- Fournier, L. (2017). La nouvelle réaliste : étude comparative. Toulouse : Presses Universitaires du Midi.
- Petit, C. (2018). La condition féminine dans la littérature réaliste. Paris : Éditions Garnier.
- Giraud, P. (2011). La société dans la littérature française du XIXe siècle. Marseille : Éditions Solin.